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Les cycles

L'ancêtre : la draisienne
véhicule

Draisienne à tête de serpent

Ornée à l’avant d’une tête de serpent en bronze et dotée d’une fourche arrière suggérant l'arrière-train d’un animal, cette draisienne est donnée pour avoir été utilisée par un compagnon de maîtrise en charronnage pour effectuer son tour de France. La planchette placée à l’arrière servait à transporter ses effets, complétée par une boucle de cuir, aujourd’hui disparue, qui était fixée sur le guidon pour retenir la canne corporative.

C’est avec la draisienne que l'histoire du cycle commence. Inventée en 1817 par le baron allemand Karl Drais von Sauerbronn et brevetée en France en 1818, cette Laufmaschine, terme que l’on peut traduire par « machine à courir ou à marcher », fut désignée comme « vélocipède » dans le brevet pris en France. Dans le langage courant, elle fut baptisée du nom de « draisienne », d’après son inventeur. Celui-ci conçut dès 1813 un chariot à quatre roues propulsé par les pieds, pouvant transporter quatre personnes, qui ne rencontra toutefois pas le soutien escompté. C’est avec cette solution radicalement différente que Drais parvint à concevoir le premier véhicule terrestre à propulsion humaine, suffisamment pratique pour connaître une assez large diffusion en Europe.

De production essentiellement artisanale, fabriquée la plupart du temps par des charrons ou des menuisiers, elle demeura néanmoins un objet rare, destiné à un usage plutôt sportif. Le musée conserve un riche ensemble de draisiennes de divers types, dont trois sont d’aspect zoomorphe comme celle-ci, ce qui constituerait une spécificité française et autrichienne, probablement héritée de la décoration fantastique des traîneaux de luxe.

Don de M. Emile Moyne, Paris, 1931.

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