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Art contemporain au château

Expositions temporaires d'art contemporain au château

Attentif aux créations d’aujourd’hui, le château de Compiègne convie régulièrement l’art contemporain au sein de ses collections et de son parc. Renouvelant la lecture des œuvres et révélant parfois des éléments jusqu’alors méconnus, les artistes conviés nous invitent au dialogue entre passé et présent au palais des deux empereurs.

 

François Rouan, d'un château à l'autre, avril à septembre 2018


Installé dans l'Oise depuis plusieurs années, François Rouan s’intéresse à l'histoire de ce territoire. Par ailleurs, il a déjà travaillé dans des châteaux dont celui de Hautefort, en Dordogne, de 2013 à2015. Accueillir un artiste vivant permet de renouveler le regard sur l'architecture, le décor et l'histoire de cet extraordinaire palais.

« L'invitation à intervenir dans la complexité architectonique et la splendeur du Palais royal et impérial m'est apparue d'abord comme un défi au regard de mes capacités modestes. Il m'a semblé pourtant nécessaire de ne pas me dérober à l'affrontement. La nature même et le feuilletage historique des décors du Palais contribuent pour moi à poser de manière originale la question du travail et de la fonction de l’art aujourd’hui. Seulement si l'on entend encore par-là rechercher la possibilité d'une expérience partagée, par un travail discret du regard » François Rouan

 

 

Sheila Hicks, Liane de Beauvais, mai-novembre 2015 au palais de Compiègne
 

 

A l’occasion de la restauration du lustre du Salon des dames d’honneur en 2015, le palais de Compiègne a accueilli une œuvre de l’artiste américaine Sheila Hicks. Remplaçant le poids suspendu initialement prévu pour des raisons structurelles, Liane de Beauvais, œuvre textile monumentale prêtée par le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou a ainsi fait écho à la place primordiale qu’occupe le textile dans l’ameublement du palais : soieries tissées des sièges, des lits et des rideaux, tapis et tapisseries… Par son caractère solennel, l’œuvre de l’artiste a ainsi su donner une résonance moderne à la fonction de représentation de l’une des pièces les plus somptueuses de l’appartement de l’impératrice Marie-Louise, tout en invitant à une lecture différente de l’espace architectural avec lequel elle a pu dialoguer.

 

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Michaële Andrea Schatt, Un certain recouvrement, novembre 2014- mars 2015, parc du palais de Compiègne

En novembre 2014, le parc du palais de Compiègne s’est paré de couleurs vives pour l’hiver. Sans changer l’harmonie du jardin ni toucher aux sculptures, l’artiste plasticienne Michaële Andrea Schatt a ainsi habillé trois sculptures du petit parc. Andromède de Charles Gauthier, Diane dite de Gabies copiée anonyme d’un antique du musée du Louvre et Ulysse reconnu par son chien de Jean-Auguste Barre ont ainsi été recouverts de bâches reprenant les couleurs du Second Empire (vert véronèse, mauve lilas et rouge éclatant) tandis qu’un cordage noir brillant rappelant les « obi » des kimonos japonais s’enroulait autour d’elles. Cette parure colorée et plissée, imprimée de détails photographiques de chaque sculpture a été réalisée à quatre mains et deux regards par Michaële Andréa Schatt et Daniel Rousselot photographe.

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Stephan Breuer, Futur absolu, mars 2014, palais de Compiègne

 

Sculpture de lumière et de vapeur, Futur absolu de Stephan Breuer a proposé une nouvelle vision de la salle des gardes du palais de Compiègne. Invitant le visiteur à pénétrer au cœur de l’œuvre sans cesse changeante, l’artiste propose ainsi une réflexion sur l’immatériel, le plein et le vide sur une musique spécialement créée pour l’occasion, A different Unfolding.

 

Henri Olivier, Position sur le paysage, 2012, parc du palais de Compiègne

 

Henri Olivier, artiste paysagiste, a été convié en 2012 à réaliser la première œuvre éphémère du petit parc du palais de Compiègne.
Prenant naissance au pied de la grande terrasse, Position sur le paysage est étroitement liée à l’histoire du palais. Citation du dessin de l’escalier de la tour du rempart ainsi que des broderies du jardin des roses, cette installation faite d’éléments de bois brûlé et noir et de buis taillé ouvre la perspective sur l’allée verte par où les rois arrivaient autrefois. Devenue pérenne, l’œuvre d’Henri Olivier a depuis trouvé un écho à travers une autre création réalisée dans le parc Songeons de la ville de Compiègne.

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