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L'impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour

Winterhalter, L'Impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour, avec cadre
© (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Stéphane Maréchalle
L'Impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour, détail
© (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Stéphane Maréchalle
L'Impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour, détail
© (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Stéphane Maréchalle
L'Impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour, détail
© (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Stéphane Maréchalle
L'Impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour, détail
© (C) RMN-Grand Palais (domaine de Compiègne) / Stéphane Maréchalle
Media Name: 10-541283.jpg
© RMN-Grand Palais - Droits réservés (Collection Jean-Baptiste Leroux)
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Composition commandée pour l'Exposition universelle de 1855, vraisemblablement par l'impératrice Eugénie sur sa cassette personnelle, ce grand portrait collectif met en scène la souveraine et les dames de sa Maison, chargées de la seconder : la princesse d’Essling, grande maîtresse, à sa droite, la comtesse de Bassano, dame d’honneur, à sa gauche, et les six dames du Palais, la baronne de Pierres, la vicomtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas et la marquise de La Tour-Maubourg, de gauche à droite.

La composition de ce portrait de groupe ne manquait pas d'originalité, bien qu'on puisse y déceler notamment l'influence des "conversation pieces" anglaises. Il s'agissait sans nul doute d'asseoir le prestige et l'autorité d'une souveraine parvenue au pouvoir par un mariage d'amour plus que de raison. Parmi ses compagnes, elle apparaît rayonnante et affiche une certaine simplicité. L'oeuvre étonna et fut décriée par les critiques. Ils trouvèrent que l'artiste avait, comme à son habitude, accordé trop d'attention aux robes et pas assez à la profondeur psychologique de ses modèles. On estima surtout que ce portrait impérial manquait de majesté. Peut-être était-ce l'indice d'une certaine modernité. Aujourd'hui encore, ce tableau, entré dans les collections nationales en 1927, à un moment où renaissait l'intérêt pour le Second Empire, demeure une oeuvre emblématique de cette période.

Signé et daté en bas à gauche fr.Winterhalter. 1855